Soigner les abeilles en hiver...


Dans le milieu du 20ème siècle, le Varroa destructor s'est implanté en Europe. L'abeille européenne n'avait jamais rencontré ce parasite et se trouve, dès lors, en danger.

Le varroa ressemble à un petit crabe d'environ 1,5 mm. Les femelles, très agiles ont l’extrémité de leurs pattes munies de ventouses pour s’agripper aux abeilles.La femelle varroa se loge dans une cellule occupée par une larve d'abeille juste avant son operculation. La femelle pond de deux à huit œufs. Avant que l'abeille ne sorte de la cellule, les mâles varroas doivent féconder les femelles. Les mâles meurent ensuite par manque de nourriture. Par contre, les femelles survivent et se déplacent dans la ruche en s'accrochant aux abeilles et aux faux-bourdons. Le varroa peut ensuite être facilement transporté par les abeilles d'une colonie à l'autre.Les varroas sont à l'origine de malformations (ailes atrophiées...), les abeilles sont malades et la colonie finit par mourir.

Pour éviter ce désastre, l'apiculteur soigne la ruche grâce à différents médicaments. Au collège, j'essaie de travailler de la façon la plus biologique possible et j'utilise pour ce traitement de l'acide formique en août et de l'acide oxalique en hiver (par dégouttement - goutte à goutte).

Des plantes comestibles comme l'oseille contiennent de l’acide oxalique. Il n’est cependant pas sans danger et est considéré comme vénéneux dans la pharmacologie européenne. Les vétérinaires en France peuvent en prescrire aux apiculteurs bio. Son efficacité a été démontrée et en respectant le protocole d’utilisation, on ne détecte pas de traces dans le miel.


 


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